LES RÈGLES DU JUDO
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Nouvelle évolution des règles d'arbitrage au 1er janvier 2018
Retour du waza-ari-awasete, shido non décisif au golden score...
La fédération internationale de judo l'avait annoncé, elle se réservait le droit de modifier ses nouvelles règles initiées en début d'année, après une phase de tests courant jusqu'au Grand Chelem d'Abou Dhabi en octobre dernier. Ce qu'elle n'a finalement pas hésité à faire, publiant ce samedi sur son site une nouvelle mouture, mise en application au 1er janvier prochain et vraisemblablement (au moins) jusqu'à la fin de l'olympiade.
Les principales évolutions
Le retour du waza-ari-awasete : Fusion des anciens yuko et waza-ari, le waza-ari version 2017 ne permettait plus de mettre un terme au combat. Ce qui sera à nouveau le cas à compter de 2018 où, comme auparavant, deux waza-ari vaudront ippon. Par ailleurs, si un atterrissage d'Uke sur les deux coudes ou les deux bras suite à une projection de Tori peut valoir waza-ari, c'est également le cas pour une réception d'Uke sur un coude, les fesses ou un genou, immédiatement suivie d'un déroulé sur le dos.
L'usage défensif de la tête interdit : Si l'atterrissage en position de pont valait déjà ippon pour Tori, l'usage de la tête pour esquiver une projection sera désormais passible d'un hansokumake. Trois situations particulières échappent à cette nouvelle règle : seoi-otoshi (seoi-nage à genoux), sode-tsurikomi-goshi avec double saisie aux manches par Tori et koshi-guruma avec double saisie au col par Tori (voir exemples ci-dessous).
Évolution de la fin du golden score : Si les deux combattants sont à égalité au niveau des valeurs techniques (aucune valeur ou un waza-ari chacun) à l'issue des quatre minutes de combat, place au golden score, et ce quel que soit le nombre de shido récoltés. Si la première valeur technique décide de l'issue du combat, ce n'est plus le cas du shido, sauf en cas d'hansokumake (direct ou sur un troisième shido). Seul, un shido ne peut donc plus s'avérer décisif, permettant à un combattant de pouvoir en encaisser un ou deux sans risquer de perdre immédiatement.
La saisie de jambe vaut toujours shido : Depuis le début d'année, la première saisie en-dessous de la ceinture valait shido et la seconde entraînait la disqualification du fautif. Ce qui ne sera dorénavant plus le cas, chaque saisie illicite ne valant plus que shido. De plus, certaines situations (précisées sur les images ci-dessous) sont désormais valides, comme sur un o-uchi-gari où votre main opposée, la manche saisie, viendrait en contact sous la ceinture.
De même, en ne-waza, les étranglements amenés avec hyperextension d'une jambe tendue ne sont plus permis. L'arbitre annoncera dans ce cas immédiatement matte.
Double hansokumake : Dans le cas d'un double hansokumake dû à des troisièmes shido inflligés pour attitude négative, à l'encontre de l'esprit du judo, les deux combattants du combat seront exclus. S'il s'agit d'un double hansokumake direct, la FIJ se garde le droit de décider, tout comme elle se réserve la possibilité d'exclure pour toute la compétition n'importe quel athlète qui adopterait une mauvaise conduite méritant une disqualification.